Performances absurdes & poétiques en mouvement
La création in situ, L’immersion dans un univers
Les dérapages immersifs naissent dans l’espace même où ils mourront.
Les tableaux vivants éphémères sont imaginés sur places durant 3 jours avant le spectacle. Durant ces trois jours, nous nous imprégnerons de l’énergie de vie du lieu. Son architecture, son activité, le vide qui s’en dégage, la vie qu’il abrite…
Nous laisserons notre imaginaire revêtir les espaces d’images poétiques et absurdes en utilisant les spécificités de chacun.
L’Absurde Poétique
L’absurde et le décalé seront utilisés comme filtre pour observer le monde et en particulier le comportement humain.
Quoi de mieux aujourd’hui pour transformer notre réalité que de rire d’elle-même, d’en être parfois dérangé.e et enfin de se questionner.
Le clown peut alors faire son apparition d’une façon moderne et poétique, parfois dramatique. Fort de sa logique évidente pour lui, mais absurde pour tout autre
Inclusif et participatif
Au début de chaque dérapage, une annonce sera lancé :
« A partir de maintenant, cet espace est un espace de performance ! »
Plus de 4ème mur ! On perd l’opposition scène/public. Le jeu s’invite dans le trouble entre représentation et réalité.
Plus de scène, plus de gradin. Le spectacle s’insère dans les recoins, il se murmure à l’oreille d’une personne, s’invite aux toilettes ou se déclame en hauteur pour le plus grand nombre.
Ici, l’art souhaite déambuler entre la confidence et la prise de parole en public afin de questionner l’intimité et la prise de position, parfois mise sous les projecteurs.
Toujours dans une envie d’immersion, de briser les frontières, les artistes peuvent être mêlées au public, en faire partie intégrante. Et tendre ainsi un miroir de vie.
Questionner les espaces
Entre la confidence (scène toilettes pour 4 spectateurs curieux) et la prise de parole et de position en public (déclamation ) le focus se déplace, parfois avec le public.
La danse aérienne (sur corde, trapèze ou baudrier) permet d’ajouter une dimension verticale aux lieux.
Qu’est -ce qu’on y voit ?
Le point de départ est un art gestuel, du quotidien qui emprunte et transforme à sa manière les techniques du théâtre physique, du cirque et de la danse.
Danse contemporaine
Théâtralité
Chant
Selon les possibilités technique du lieux nous pouvons y ajouter :
Duo sur corde
Trapèze
Danse aérienne
Contorsions
le consentement
L’intimité est bousculée et mise sous les projecteurs. Celle des artistes et celle du lieux. A nous de jauger le consentement des spectateurs pour le rendre complice, acteur parfois, dérangé, pris en compte, actif dans le monde physique et mental. Nous poétisons et nous nous réconcilions avec notre vulnérabilité.
Autonome techniquement
Intérieurs et extérieurs
Urbain et rural
Nous avons l’habitude de nous immerger dans le lieux les trois jours avant la représentation et faire un repérage dans les mois précédents
Création In Situ
Durée à définir avec vous
Configuration en immersion totale
Adaptable à tout public
Dérapage
Changement imprévu et incontrôlé. Action de s’écarter de ce qui est normal, attendu, contrôlable
Immersion
Fait de se plonger dans un milieu particulier
Autonome techniquement